L'histoire continue !
Extrait de ma lettre ouverte du 14 févier 2014 (publiée sur ce même site).
…. "Contrairement à ce que vous laissez croire auprès de la population, je suis le seul à avoir eu le courage d'écrire en demandant une sanction exemplaire pour un de nos agents. Et si j'ai souhaité assister à l'audience du conseil de discipline, ce n'est pas pour le défendre (il avait un avocat pour cela), c'est pour dénoncer le traitement calamiteux de ce dossier (doit-on reparler du traitement de l'accident avec le véhicule de la mairie) puis de l'acharnement dont vous [M. le maire] avez fait preuve à son égard, en dehors de toute humanité, en interdisant notamment aux personnels de lui parler, en le mettant dans un bureau sans travail à fournir et interdiction d'aller sur le terrain faire son travail !. De plus, je vous avais auparavant loyalement prévenu de ma position." …
Chères lectrices et chers lecteurs, devant la persistance des allégations portées sur ce sujet, vous trouverez ci-dessous la copie du courrier évoqué ci-dessus et joint au dossier transmis aux membres du Conseil de Discipline en préalable à leur décision (avec copie à l'agent mis en cause). Je n'ai pas de commentaires particuliers à ajouter si ce n'est que :
- j'ai remplacé les noms et prénoms de l'agent concerné par ce dossier par XX pour préserver son anonymat, conformément à la loi.
- la loi imposera à l'équipe en place (quelle qu'elle soit) de reprendre l'intéressé à un poste correspondant à son grade dès le 1er janvier 2015 s'il le demande (et là aussi j'ai déjà précisé que je ne souhaitais pas arriver à cette situation).
- à l'époque de son embauche, il existait une commission qui avait proposé 2 autres candidats mais le maire, "finement" conseillé par son DGS, a décidé (et c'est son droit) de choisir cet agent. Quelle perspicacité messieurs !
Lettre adressé au maire, aux adjoints et au DGS le 13 février 2012
Objet : manière de servir de Monsieur XX
Nous venons de passer une semaine particulièrement chargée compte-tenu des éléments météorologiques frappant notre région. C'est ce moment qu'a « choisi » notre chef des ST, Monsieur XX pour « s'absenter ». Comme en témoignent les messages laissés sur le répondeur de la mairie, celui-ci évoque indifféremment, pour expliquer son empêchement à rejoindre son poste :
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vendredi 3 février, une « foulure »
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lundi 6 février, les « conditions météo » à hauteur d'Etaules (30 kms de Pont-l'Abbé)
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mardi 7 février, pas d'explication …?
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mercredi 8 février, il prend sa semaine …!
A noter que:
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je n'ai pas réussi à le joindre sur son portable lundi dernier.
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les messages sont laissés aux heures de fermeture de la mairie (respectivement 5h50, 6h29, 6h44 et 7h12)...
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ces « absences » font suite à d'autres, non vérifiées, comme des « gastro-entérites » par exemple.
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à ce jour, il n'est toujours pas de retour …
Il semblerait de plus que Monsieur XX ne dispose plus de son permis de conduire et, de fait, ne soit plus en mesure d'assumer pleinement ses fonctions de chef des ST, fonctions qui nécessitent des déplacements fréquents et « réactifs ». Aujourd'hui, il semble que son « autorité » soit sérieusement remise en cause par le personnel qui avait pourtant fait preuve de beaucoup de compréhension suite à l'incident précédent qui avait vu sa rétrogradation de grade et d'échelon proposée par le conseil de discipline. Je considère que cet agent n'a pas fait les efforts nécessaires à sa réintégration et que sa manière de servir impose une sanction exemplaire au regard des faits énoncés. Son maintien au sein de l'équipe municipale serait de nature à fortement perturber son fonctionnement.
Bien amicalement.
Conclusion : on ne peut pas faire porter sur les épaules de cet agent, ayant quitté son poste courant 2012, un état déplorable de la commune en 2014, pas plus qu'on ne peut en attribuer la responsabilité au 1er adjoint à qui le maire n'a donné aucune délégation dans la gestion du personnel, contrairement à ce qui était convenu entre eux lors de la campagne électorale précédente.
Morale de cette triste histoire : il est possible d'être juste et rigoureux et simultanément faire preuve d'humanité, qualité qui a vraisemblablement conduit une élue à héberger provisoirement l'intéressé afin qu'il ne dorme pas dans la rue.